While my blog posts are usually about places that have brought me joy, I cannot bring the same carefree happy go lucky attitude with me when writing about that day. Auschwitz-Birkenau is a depressing place, full of sadness.

The air is so heavy in that place / L’air est si lourd


Honestly, remembering how I reacted during this visit, I cannot help but be scared of how I will react when I finally get to visit the Western coast of Africa. I am not ready for the literal heartbreak that place may bring me. From having heard and read from people who visited Elmina Castle or the Ouidah Fort, I have been bracing myself for the flow of emotions.


To think human beings could have been so cruel. To think human beings continue to be so cruel.


A few years prior, I had been invited to visit Dachau in Germany, but I had declined. I did not think I was mentally prepared to face history like that. But Auschwitz-Birkenau in Poland is the most famous, or rather infamous, concentration camp, and I simply had to go. I had to finally face history.


When I went to Auschwitz-Birkenau, I was with a group and it was late February. I don’t know if the weather had anything to do with it, but it certainly added an air of despair and desolation to the place. Walking into Auschwitz, the air feels different. The double barbed wire fence with the elevated guard towers. The names of the buildings. I struggled to contain my emotions.

I have read first-person accounts of the atrocities committed in the concentration camps from survivors, and as a teenager I studied the details of the World Wars in depth. I knew details of the Holocaust, I read Anne Frank’s diary and had seen a few movies about that time period (though I refuse to watch torture or trauma-inducing visuals). I had seen pictures. So I thought I was at least somewhat mentally prepared for what awaited me. But I was not. This was not your typical walking tour. As our guide took us first through Auschwitz, I felt myself holding my breath. The images of the suffering were racing to my brain. It was almost as if I could hear their cries.

Block 10 where men and women were used as experimental subjects for Nazi doctors / Le bloc 10 était une caserne du camp de concentration où hommes et femmes étaient utilisés comme sujets expérimentaux pour les médecins nazis


As painful as the visit was, I must commend our guide. Our guide was excellent at painting the vivid picture of what took place, giving us specific examples and names, showing us pictures.


I lost it when we entered one of the rooms with the survivors’ belongings. Seeing suitcases, canes, glasses, and hundreds of pairs of shoes nearly broke me. I could not finish seeing the rest of the belongings. I rushed out of the room wailing in pain, tears running down my face. A complete stranger came to me and hugged me to calm me down. Someone else gave me a tissue. I don’t know how everyone else kept their composures. Some people even looked at me curiously. The more I saw, the more my heart broke. Here I was, a young black woman sobbing and crying almost just as hard as I did when my grandma died. When they had us walk through one of the gas chambers that victims thought were communal showers, I gagged. Such atrocities and so much evil had taken place in that location.

Birkenau (also known as Auschwitz II) / Birkenau (Auschwitz II)


After visiting Auschwitz, they took us to the second camp, Birkenau (also known as Auschwitz II). While it was more desolate, with less buildings, it felt just as oppressive. On the train tracks, there was still a wagon that had transported people there like cattle. I kept thinking of the Jews, Poles, Gypsies, Jehovah’s Witnesses, Soviet prisoners of war, and the prisoners of other nationalities and ethnicities that had been transported to concentration camps. I barely took pictures as I was just focusing on not losing it again. But I was not numb. I am naturally very empathetic to others’ pain, and I had absorbed the energy of the place. It took me a long while to get rid of the pain. I remember saying silent prayers for the souls of those who had died in that horrible place.


“I wonder what roads might have been travelled, what words might have been written, what pains might have been eased. And I wonder what dreams might have come true” – Anita Meinbach


That visit was hard and has marked me forever. I truly believe everyone should go and visit Auschwitz-Birkenau. I am glad that instead of destroying the place, it was turned into a site where people could pay their respects. A place that people need to visit to prevent history from repeating itself. It might just make a difference in how we treat other human beings. It might just bring a little more compassion and a little more love to the world. Or at least it might open up our eyes to what we need to prevent from ever happening ever again.

***

Bien que mes articles de blog portent généralement sur des endroits qui m’ont apporté de la joie, je ne peux pas avoir la même attitude insouciante et heureuse lorsque j’écris sur cette journée. Auschwitz-Birkenau est un endroit déprimant, plein de tristesse.

This quote should re repeated constantly / Il faudrait contamment répéter ce dicton

Honnêtement, en me souvenant de ma réaction lors de cette visite, je ne peux m’empêcher d’avoir peur de la façon dont je réagirai lorsque je pourrai enfin visiter la côte ouest de l’Afrique. Je ne suis pas prête pour le chagrin littéral que cet endroit pourrait m’apporter. Après avoir entendu et lu des personnes qui ont visité le château d’Elmina ou le fort de Ouidah, je suis préparée pour le flux d’émotions.

Penser que des êtres humains avaient pu être si cruels. Dire que des êtres humains continuent d’être si cruels.

Quelques années auparavant, j’avais été invitée à visiter Dachau en Allemagne, mais j’avais refusé. Je ne pensais pas être préparée mentalement à affronter l’histoire comme ça. Mais Auschwitz-Birkenau en Pologne est le camp de concentration le plus célèbre, ou plutôt le plus infâme, et je devais simplement y aller. Je devais enfin affronter l’histoire.

Quand je suis allée à Auschwitz-Birkenau, j’étais avec un groupe et c’était fin février. Je ne sais pas si le temps a quelque chose à voir avec cela, mais cela a certainement ajouté un air de désespoir et de désolation à l’endroit. En entrant dans Auschwitz, l’air est différent. La double clôture de barbelés avec les tours de garde surélevées. Les noms des bâtiments. J’ai lutté pour contenir mes émotions.

J’ai lu des récits des atrocités commises dans les camps de concentration écrits par des survivants et, adolescente, j’ai étudié en profondeur les détails des guerres mondiales. Je connaissais les détails de l’Holocauste, j’avais lu le journal d’Anne Frank et j’avais vu quelques films sur cette période (bien que je refuse de regarder des images traumatisantes ou de torture). J’avais vu des photos. Je pensais donc que j’étais au moins quelque peu préparée mentalement à ce qui m’attendait. Mais je ne l’étais pas. Ce n’était pas votre visite guidée typique. Alors que notre guide nous faisait d’abord traverser Auschwitz, j’ai retenu mon souffle. Des images de souffrance couraient dans mon cerveau. C’était presque comme si je pouvais entendre les cris.

Auschwitz-Birkenau, let us not forget / Auschwitz-Birkenau, n’oublions pas

Aussi pénible qu’ait été la visite, je dois féliciter notre guide. Notre guide était excellent pour peindre une image vivante de ce qu’il s’était passé, nous donnant des exemples et des noms spécifiques, nous montrant des images.

J’ai craqué quand nous sommes entrés dans une des pièces avec les affaires des survivants. Voir des valises, des cannes, des lunettes et des centaines de paires de chaussures m’a presque brisé le coeur. Je n’ai pas pu finir de voir le reste des affaires. Je me suis précipitée hors de la pièce en gémissant de douleur, les larmes coulant sur mon visage. Une parfaite inconnue est venue vers moi et m’a serré dans ses bras pour me calmer. Quelqu’un d’autre m’a donné un mouchoir. Je ne sais pas comment tout le monde a gardé son sang-froid. Certaines personnes m’ont même regardé avec curiosité. Plus j’en voyais, plus mon cœur se brisait. J’étais là, une jeune femme noire sanglotant et pleurant presqu’aussi fort que quand ma grand-mère est morte. Quand ils nous ont fait traverser l’une des chambres à gaz que les victimes pensaient être des douches communes, j’ai failli vomir. De telles atrocités et tant de mal avaient eu lieu à cet endroit.

A wagon from that horrible time period in history / Un wagon de cette époque terrible

Après avoir visité Auschwitz, ils nous ont emmenés au deuxième camp, Birkenau (aussi appelé Auschwitz II). Alors que c’était plus désolé, avec moins de bâtiments, c’était tout aussi oppressant. Sur les voies ferrées, il y avait encore un wagon qui y avait transporté des gens comme du bétail. Je n’arrêtais pas de penser aux Juifs, aux Polonais, aux Tziganes, aux Témoins de Jéhovah, aux prisonniers de guerre soviétiques et aux prisonniers d’autres nationalités et ethnies qui avaient été transportés dans des camps de concentration. J’ai à peine pris des photos car je me concentrais juste pour ne pas à nouveau pleurer. Mais je n’étais pas seulement en état de choc. Je suis naturellement très sensible à la douleur des autres et j’avais absorbé l’énergie du lieu. Il m’a fallu du temps pour me débarrasser de la douleur. Je me souviens avoir dit des prières silencieuses pour les âmes de ceux qui étaient morts dans cet endroit horrible.

“Je me demande quels chemins auraient pu être parcourus, quels mots auraient pu être écrits, quelles douleurs auraient pu être atténuées. Et je me demande quels rêves auraient pu se réaliser” – Anita Meinbach

Cette visite a été dure et m’a marqué à jamais. Je crois vraiment que tout le monde devrait aller visiter Auschwitz-Birkenau. Je suis satisfaite qu’au lieu de détruire l’endroit, il ait été transformé en un site où les gens pourraient rendre hommage. Un endroit que les gens doivent visiter pour éviter que l’histoire ne se répète. Cela pourrait faire une différence dans la façon dont nous traitons les autres êtres humains. Cela pourrait simplement apporter un peu plus de compassion et un peu plus d’amour au monde. Ou du moins, cela pourrait nous ouvrir les yeux sur ce que nous devons empêcher de se reproduire.

Double barbed wires at Auschwitz / Double rangées de barbelés à Auschwitz
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1 Comment

  1. […] Eastern Europe. Poland left a huge impression on me. I will write another time about the impact of visiting concentration camps and all the history I was able to absorb. Somehow, I had almost forgotten about the fun we had one […]

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