This past week I have been feeling very homesick for my dear Haiti. Of course the set of circumstances and chain of events that have led me to stay away since 2019 is sad, but I always promised myself that I would never denigrate my beloved land on the internet. There are enough negative images and narratives on Haiti elsewhere on the web. And besides, Haiti is so much more than the constant feed of negativity and mistruths.

The entrance of the MUPANAH / L’entrée du MUPANAH


Take for instance the richness of the history and the vast culture present everywhere. One of the best examples of this is demonstrated by the MUPANAH. The MUPANAH is the Museum of the Haitian National Pantheon, its acronym derives from the French name of the museum “Musée du Panthéon National Haïtien.” That is actually one of my favorite museums in Haiti. One of my earliest memories is of a class field trip when I was maybe around 5 or 6 years old. I also have many memories of driving past it growing up, when for one reason or another our route would take us through the Champs-de-Mars. The street between the Haitian National Palace and the MUPANAH also happens to be where I first learned to parallel park. I am not exaggerating when I say that the roof of the MUPANAH features in the background of a lot of my random Haiti memories. It truly does.


I enjoy that museum so much, that I make it an important stop on the itinerary for when my non-Haitian friends decide to travel to Haiti with me. I believe visiting that museum truly helps understand the complex puzzle that is Haiti’s history.

So on a Saturday morning a few years ago, I made a plan with my childhood best friend to take my visiting travel buddy to the MUPANAH. While on weekdays the museum is open from 8AM to 4PM, on the weekends, the museum opens later, at 10AM. We arrived shortly after opening and parked our cars in the safely guarded parking lot. Unlike many structures in Haiti, the MUPANAH was built almost entirely underground. The museum is going to be celebrating 40 years this year. In 1983, when it was first inaugurated, the MUPANAH was a symbolic sort of mausoleum for the four founding fathers of Haiti: Toussaint Louverture, Henri Christophe, Jean-Jacques Dessalines and Alexandre Pétion.

When we first entered the museum, we purchased our tickets. The ticket prices are different for residents and tourists, but still very affordable. The person at the entrance reminded us that pictures are not allowed inside of the museum. Of course, there are people who still try to sneak pictures inside, but the guards walking around are very strict. I have seen them ask people to delete photos from their phones.

The flow of the museum makes sense. It starts off with the pre-colonial period, with artifacts from the Taíno people, and the anchor of the Santa Maria, one of Columbus’ first three boats to arrive in the Caribbean in 1492. Then, the history gets heavy as evidence of the Taíno genocide and the enslavement of Africans is displayed. It really is unsettling, but it is an important part of Haiti’s (and more boardly Hispaniola’s) history. There is of course a good portion of the museum dedicated to the revolution and the independence. It is impossible not to feel pride when realizing what the ancestors were able to accomplish in the late 1700s and early 1800s.

The coolest piece in the museum in my opinion is the emperor’s crown. It is definitely a must-see, and I am glad that unlike many important artifacts of Haitian history, it was not transferred to some foreign archive or museum. The team at the MUPANAH does a good job in centering it and making it a focal point. Finally, the museum touches a little bit on the more recent history of Haiti. Another part of the museum is reserved for temporary exhibitions.

On the MUPANAH’s rooftop terrace / Sur le toit du MUPANAH

After exiting the museum, we took pictures on the rooftop terrace, which feels like a rite of passage almost. The MUPANAH is one of the few buildings in downtown Port-au-Prince that was not heavily damaged in the January 2010 earthquake.

After visiting the museum, we decided to have lunch at Les Jardins du MUPANAH, which is the restaurant owned by the museum. It officially opened in June 2015. The restaurant itself was elegantly designed with floor to ceiling windows and crisp, white lines (reminiscent of a modern greenhouse). It is surrounded by plants and trees in the garden. The outdoor space is frequently used for events. Being inside the restaurant feels like being in a hidden oasis, although it is located in the middle of the bustling city of Port-au-Prince. The menu is modern Haitian cuisine with a twist. The food and drinks were well-prepared and delicious, and not expensive.

Some of the appetizers / Nos entrées

I hope to soon be able to return and bring my friends to this museum that houses such important pieces of Haiti’s history, but also to the amazing restaurant behind it.

The restaurant Les Jardins du MUPANAH on the left, and the garden grounds on the right / Le restaurant Les Jardins du MUPANAH à gauche et l’espace jardin à droite

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La semaine dernière, je me suis battue avec un sentiment de nostalgie pour ma chère Haïti. Bien sûr, l’ensemble des circonstances et les événements qui m’ont poussé à rester loin depuis 2019 sont tristes, mais je me suis toujours promise de ne jamais dénigrer mon petit pays sur l’internet. Il y a suffisamment d’images et de récits négatifs sur Haïti ailleurs sur le Web. Et d’ailleurs, Haïti est tellement plus que la constante négativité et les inexactitudes répétées un peu partout.

Prenez par exemple la richesse de l’histoire et la vaste culture présente sur tout le territoire. L’un des meilleurs exemples de cela est démontré par le MUPANAH. Le MUPANAH est le Musée du Panthéon National Haïtien, son sigle dérive littéralement de son nom. C’est en fait l’un de mes musées préférés en Haïti. L’un de mes premiers souvenirs est celui d’une excursion scolaire quand j’avais peut-être 5 ou 6 ans. J’ai aussi beaucoup de souvenirs d’y être passé près en voiture quand, pour une raison ou une autre, nous devions passer par le Champs-de-Mars. La rue entre le Palais national haïtien et le MUPANAH est également l’endroit où j’ai appris à me garer en parallèle. Je n’exagère pas quand je dis que le toit du MUPANAH figure en arrière-plan de plusieurs de mes souvenirs d’Haïti.

J’aime tellement ce musée que j’en fais une étape importante de l’itinéraire lorsque mes amis non-haïtiens décident de voyager en Haïti avec moi. Je crois que visiter ce musée aide vraiment à comprendre le puzzle complexe qu’est l’histoire d’Haïti.

Donc, un samedi matin, il y a quelques années, j’ai planifié avec l’une de mes meilleures amies d’enfance d’emmener une amie de voyage en visite au MUPANAH. Alors qu’en semaine, le musée est ouvert de 8h à 16h, le week-end, le musée ouvre un peu plus tard, à 10h. Nous sommes arrivés peu de temps après l’ouverture et avons garé nos voitures dans le parking surveillé. Contrairement à de nombreuses structures en Haïti, le MUPANAH a été construit presque entièrement sous terre. Le musée fête ses 40 ans cette année. En 1983, lors de son inauguration, le MUPANAH était une sorte de mausolée symbolique pour les quatre pères fondateurs d’Haïti : Toussaint Louverture, Henri Christophe, Jean-Jacques Dessalines et Alexandre Pétion.

Lorsque nous sommes entrés dans le musée, nous avons acheté nos billets. Les prix des billets sont différents pour les résidents et les touristes, mais restent très abordables. La personne à l’entrée nous a rappelé que les photos ne sont pas autorisées à l’intérieur du musée. Bien sûr, il y a des gens qui essaient encore de prendre des photos à l’intérieur, mais les gardes sont très stricts. Je les ai vus demander aux gens de supprimer des photos de leurs téléphones.

La visite du musée se fait selon le fil de l’histoire. Cela commence par la période précoloniale, avec des objets du peuple Taïnos, et l’ancre de la Santa Maria, l’un des trois premiers bateaux de Christophe Colomb à arriver dans les Caraïbes en 1492. Ensuite, l’histoire devient difficile comme les preuves du génocide des Taïnos et de l’asservissement des Africains sont mises en évidence. C’est vraiment troublant, mais c’est une partie importante de l’histoire d’Haïti (et plus largement de l’île d’Hispaniola). Il y a bien sûr une bonne partie du musée consacrée à la révolution et à l’indépendance. Il est impossible de ne pas ressentir une immense fierté en réalisant ce que les ancêtres ont pu accomplir à la fin des années 1700 et au début des années 1800.

La pièce la plus spectaculaire du musée à mon avis est la couronne de l’empereur. C’est définitivement incontournable, et je suis contente que, contrairement à de nombreuses pièces importantes de l’histoire haïtienne, elle n’ait pas été transférée dans des archives ou musées étrangers. L’équipe du MUPANAH fait bien d’en faire un point focal. Enfin, le musée aborde un peu l’histoire plus récente d’Haïti. Une autre partie du musée est réservée aux expositions temporaires.

View of the Champs-de-Mars from the rooftop of the MUPANAH / Une vue du Champs-de-Mars depuis le toit du MUPANAH

Après être sorties, nous avons pris des photos sur le toit-terrasse, ce qui est presque un rite de passage ceux qui visitent le MUPANAH. Le MUPANAH est l’un des rares bâtiments du centre-ville de Port-au-Prince qui n’a pas été lourdement endommagé lors du tremblement de terre de janvier 2010.

Après avoir visité le musée, nous avons décidé de déjeuner aux Jardins du MUPANAH, le restaurant appartenant au musée. Il a officiellement ouvert ses portes en juin 2015. Le restaurant lui-même a été élégamment conçu avec des baies vitrées et des lignes blanches et nettes (qui rappellent une serre moderne). Il est entouré de plantes et d’arbres dans le jardin. L’espace extérieur est fréquemment utilisé pour des événements. Être à l’intérieur du restaurant donne l’impression d’être dans une oasis cachée, bien qu’il soit situé au milieu de la ville animée de Port-au-Prince. Le menu présente la cuisine haïtienne avec une touche moderne. La nourriture et les boissons étaient bien préparées et délicieuses, et pas chères.

Our drinks / Nos boissons

J’espère pouvoir bientôt retourner et amener mes amis dans ce musée qui abrite des pièces si importantes de l’histoire d’Haïti, mais aussi dans l’incroyable restaurant qui se cache derrière.

On the steps leading to the rooftop terrace / Sur l’escalier menant au toit-terrasse



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