Well, that was an experience. I do not have too many photos from that part of my African journey, but I am still able to recap it as if it happened yesterday.
We were in Botswana for a few days already, having met a few San people and seen a lot of wildlife. The night before leaving Maun, we had a party. I remember leaving the little private chalet we were staying in and walking to the main dining/hanging out spot on the campsite. It was the only place to get WiFi so naturally everyone from our group had migrated there. We were soon joined by the owner and a few other guests. The music was loud and the drinks were flowing. To go from that ambiance, to waking up before sunrise to pack a small overnight bag, was brutal. Yet somehow, we were up and on the truck on time, ready to head to the Delta. As we were only staying on the Delta one night, our guide had said it would not be necessary to bring our huge pieces of luggage.
The road to the Okavango Delta was not pleasant. On our way there, we encountered a safari jeep stuck in some mud. The driver was stressed out and sweating, but despite his best efforts, the car was not moving. Our driver observed prudently from a distance and devised another road, through the bush away from the mud, then after making it, he stopped to offer some verbal guidance to the poor guy who was stuck. Another off-road vehicle showed up to push or pull them out (I am not sure), so our driver decided that his help was no longer needed and continued on.
After a bumpy ride during which we saw hippos in the distance, we arrived at what was called “the station” on the banks of the Delta. The Okavango Delta is the largest broad flat inland delta in the world. It is a UNESCO World Heritage Site, as well as one of the Seven Natural Wonders of Africa. Up until we arrived at the station, I had not realized how we would be crossing the water. Though I am a careful and meticulous planner when traveling solo or with a significant other, I tend to just go with the flow when it comes to group travel. When I saw some rustic canoes, I panicked a little internally. The small overnight bag made sense, a suitcase could have sunk the boat.
We were welcomed by some friendly locals who were going to take us to the other side. They explained that the canoes were called mokoros. A mokoro is crafted from a tree trunk and can carry up to two passengers. The person conducting the boat stands in the back, using a long pole to push the boat forward. After being put at ease by the locals who explained that it had been their mode of transport forever, I got on a mokoro with my roommate and our belongings.
The journey on the Okavango Delta was extremely peaceful. The locals encouraged us to stay quiet and enjoy the sounds of nature. My group obliged. We took photos and observed our surroundings. At one point though, I sensed some concerns from our guides. They all spoke softly and decided to stop on one side. We were immobile for a while before finally getting back on our way. They never told us why we had stopped, and I do not remember if anyone asked. As they say, ignorance is bliss. I suspect however that there may have been a hippo or other creature in the water. I read somewhere that hippos attack mokoros in the Delta, and I found out recently that there are crocodiles in that water. It is definitely a good thing that I was not aware of these facts before; I would not have been on that water had I known.
When we got to camp, I was relieved. The camp was a great set up with luxury tents arranged in a semi-circle. My roommate and I chose one of the middle tents. The guides offered activity options for the day, such as a walking safari through the bush and a mokoro maneuvering lesson. I remember declining both. All I wanted was a shower and some food.
The hospitality was excellent. I do not remember what we ate, but I know it was good. We had a hearty lunch and a delicious dinner. The locals also performed for us at dinner, encouraging us to join them in singing.
I remember falling asleep immediately, but also waking up randomly in the middle of the night. Camp was very peaceful but I was worried because I did not normally wake up in the night. When I looked out of the tent window, I saw that someone was standing guard by the bonfire. It reassured me so I went back to sleep.
In the morning, it was time to head back to town to continue our journey. The voyage on the water was uneventful this time. I was really glad to see our truck on the banks of the Delta.
In conclusion, the Okavango Delta is a must see in Botswana, in spite of the infinitely minimal chance of danger. I recommend doing this excursion as it puts you in the middle of nature where you can observe exotic flora and get really close to the fauna, while also providing the local population with some tourist dollars. Though I probably will not get in another mokoro on the Okavango Delta, I am truly glad that I was able to have this experience.
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Alors ça, ça a été une expérience. Je n’ai pas trop de photos de cette portion de mon voyage en Afrique, mais je suis quand même capable de tout récapituler comme si cela s’était passé hier.
Nous étions déjà au Botswana depuis quelques jours, après avoir rencontré quelques San et vu beaucoup d’animaux sauvages. La nuit avant de quitter Maun, nous avons fait une fête. Je me souviens avoir quitté le petit chalet privé dans lequel nous étions pour me diriger vers le principal restaurant / lieu de détente du camping. C’était le seul endroit où le WiFi fonctionnait, donc naturellement, tous les membres du groupe y avaient migré. Nous avions été bientôt rejoints par le propriétaire et quelques autres touristes. La musique était à fond et l’alcool à flots. Passer de cette ambiance, pour se réveiller avant le lever du soleil et emballer un petit sac de voyage, avait été brutal. Pourtant, d’une manière ou d’une autre, nous étions tous dans le camion à l’heure, prêts à nous diriger vers le Delta. Comme nous ne restions qu’une nuit dans le Delta, notre guide nous avait dit qu’il ne serait pas nécessaire d’apporter nos énormes bagages.
La route vers le Delta de l’Okavango n’était pas agréable. Sur notre chemin, nous avons rencontré une jeep de safari coincée dans la boue. Le conducteur était stressé et transpirait, mais malgré tous ses efforts, le véhicule ne bougeait pas. Notre chauffeur a observé prudemment de loin et a créé une autre route, à travers la brousse loin de la boue, puis après s’être rendu à un point en avant, il s’est arrêté pour offrir des conseils verbaux au pauvre homme qui était coincé. Un autre véhicule tout-terrain est arrivé pour le pousser ou le tirer (je ne sais pas trop), alors notre chauffeur a décidé que son aide n’était plus nécessaire et a continué son chemin.
Après une route cahoteuse au cours de laquelle nous avons vu des hippopotames au loin, nous sommes arrivés à ce qui s’appelait “la gare” sur les rives du Delta. Le Delta de l’Okavango est le plus grand delta intérieur du monde. C’est un site du patrimoine mondial de l’UNESCO, ainsi que l’une des sept merveilles naturelles de l’Afrique. Jusqu’à notre arrivée à la gare, je n’avais pas réalisé comment nous allions traverser l’eau. Bien que je planifie prudemment et méticuleusement lorsque je voyage en solo ou avec un conjoint, j’ai tendance à suivre le courant lorsqu’il s’agit de voyages en groupe. Quand j’ai vu des canoës rustiques, j’ai paniqué un peu intérieurement. Le petit sac de voyage avait tout son sens subitement, une grosse valise aurait pu couler le bateau.
Nous avons été accueillis par des membres de la population locale très sympathiques qui allaient nous emmener de l’autre côté. Ils ont expliqué que les canoës étaient appelés mokoros. Un mokoro est fabriqué à partir d’un tronc d’arbre et peut transporter jusqu’à deux passagers. La personne conduisant le bateau se tient à l’arrière, utilisant une longue perche pour pousser le bateau vers l’avant. Après avoir été mise à l’aise par les gens de la zone qui m’ont expliqué que c’était leur moyen de transport depuis toujours, je suis monté sur un mokoro avec ma camarade de chambre et nos affaires.
Le trajet sur le Delta de l’Okavango a été extrêmement paisible. Les habitants nous ont encouragés à rester calmes et à profiter des sons de la nature. Mon groupe a accepté. Nous avons pris des photos et observé nos alentours. À un moment donné cependant, j’ai perçu quelques inquiétudes de la part de nos guides. Ils ont tous parlé en murmurant et ont décidé de s’arrêter d’un côté. Nous sommes restés immobiles pendant un moment avant de finalement reprendre notre chemin. Ils ne nous ont jamais dit pourquoi nous nous étions arrêtés, et je ne me souviens pas si quelqu’un a demandé. Comme on dit, l’ignorance est la condition nécessaire du bonheur des hommes. Je soupçonne cependant qu’il y avait peut-être un hippopotame ou une autre créature dans l’eau. J’ai lu quelque part que les hippopotames attaquent les mokoros dans le Delta, et j’ai découvert récemment qu’il y avait des crocodiles dans ces eaux. C’est certainement une bonne chose que je n’étais pas au courant de ces faits auparavant; je n’aurais pas été dans ce bateau si j’avais su.
Quand nous sommes arrivés au camp, j’ai été soulagée. Le camp était parfait avec des tentes de luxe disposées en demi-cercle. Ma camarade de chambre et moi avons choisi l’une des tentes du milieu. Les guides ont proposé des activités en option pour la journée, telles qu’un safari à pied dans la brousse et une leçon de manœuvre de mokoro. Je me souviens avoir refusé d’y participer. Tout ce que je voulais, c’était une douche et à manger.
Nos hôtes étaient excellents. Je ne me souviens pas de ce que nous avons mangé, mais je sais que c’était bon. Nous avons eu un déjeuner copieux et un délicieux dîner. Les habitants ont également interprété pour nous au dîner une pièce de théâtre et des chansons, nous encourageant de les accompagner.
Je me souviens de m’être endormie immédiatement cette nuit-là, mais aussi de m’être réveillée au hasard au milieu de la nuit. Le camp était très calme mais j’étais inquiète car je ne me réveillais normalement pas la nuit. Quand j’ai regardé par la fenêtre de la tente, j’ai vu que quelqu’un montait la garde près du feu. Cela m’a rassuré alors je me suis rendormie.
En matin, il était temps de retourner en ville pour continuer notre voyage. Le trajet du retour s’est déroulé sans incident cette fois. J’étais vraiment contente de voir notre camion sur les rives du Delta.
En conclusion, le Delta de l’Okavango est une étape incontournable au Botswana, malgré les risques infiniment minimes de danger. Je recommande de faire cette excursion car elle vous emmène au milieu de la nature où vous pourrez observer la flore exotique et vous rapprocher vraiment de la faune, tout en fournissant à la population locale des dollars touristiques. Bien qu’il est peu probable que je monte dans un autre mokoro sur le Delta de l’Okavango, je suis vraiment heureuse d’avoir pu vivre cette expérience.
3 Comments
Kika! You are brave girl!
Sesila, thank you for reading!
[…] leaving Maun and the Okavango Delta region, we headed to Nata. Even before arriving to our accommodations, we started seeing elephants […]